Autrefois on disait qu'un écrivain écrivait toujours le même livre.
A présent on a le sentiment que ce sont tous les écrivains qui écrivent le même livre.
Autrefois on disait qu'un écrivain écrivait toujours le même livre.
A présent on a le sentiment que ce sont tous les écrivains qui écrivent le même livre.
Ecriture : lot de consolation, ou technique de libération ? Il faut choisir. L'un exclut l'autre, et réciproquement.
Poésie
toujours
comme
un vieux maître opiniâtre
qui mesure
mes ignorances
d'un oeil
dubitatif
Dans un monde exclusivement marchand où seule compte la vitesse de péremption, la forme est devenue une idée vieille.
La poésie fut, du temps de mon adolescence, le meilleur moyen que j'avais trouvé pour emmerder le monde. Elle est devenue, au fil du temps, mon rude métier d'homme. Un combat âpre, à mains nues, contre cette même oppression.
As-tu déjà lâché ton clavier, titubant aux petites heures du matin, mais éclairé de l'intérieur comme un abat-jour Ikea ?
De belles tournures, des phrases bien faites : même Yann Moix y arrive. Je me dis alors qu'on est tous un peu devenus écrivains. Que ça y est : que ça s'exprime. De partout. Que ça fuse. Anonyme. Mais l'idée neuve ? Mais le rythme inouï ? C'est ça qui, la plupart du temps, continue à faire défaut. L'ouverture d'un champ, d'un contexte nouveaux.
De belles tournures, des phrases bien faites : même Yann Moix y arrive. Je me dis alors qu'on est tous un peu devenus écrivains. Que ça y est : que ça s'exprime. De partout. Que ça fuse. Anonyme. Mais l'idée neuve ? Mais le rythme inouï ? C'est ça qui, la plupart du temps, continue à faire défaut. L'ouverture d'un champ, d'un contexte nouveaux.
La poésie est un soleil que je n'ai jamais regardé que de biais. Cela n'empêche pas ses rayons de me réchauffer. Et quelques ombres de m'apparaître dans le contre-jour.
Au fond je ne suis qu'un vieil anarcho-surréaliste qui s'est perdu dans des "explications".