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22 décembre 2016 4 22 /12 /décembre /2016 11:06

 

Les acquis conceptuels, en ce qu'ils viennent clore une question, un débat, font bien plus obstacle à l'avenir que les acquis sociaux qui, eux, relèvent d'un mouvement de conquête, c'est-à-dire d'ouverture.

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 11:21

 

 

 

 

ordure dieu rognure aux illusions sacrales stupide transbordeur d'âmes cendre d'innocence terrestre charogne sacramentelle cinoche mental débris vieux monde mauvaise haleine le pape a vendu ses juifs à auschwitz et allah ses martyrs pacotilles au commerce mondial mais qu'un homme qu'un seul d'où qu'il vienne se penche vers le sol réanimant l'élan furieux des choses neuves nous sommes de la terre et cette terre est sacrée à nos poings de pirates nos rites sont innombrables et nos ferveurs intactes à l'écart des églises de leurs bataillons épileptiques des fatwa des fatras d'interdits de contrôles nous qui savons par où toute chose est sacrée nous qui vivons sans dieu notre impeccable foi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 07:45

 

 

Il y a dans l'idée de "globalisation" le sentiment de toucher aux limites. Dès lors l'aspiration à l'Ouvert, au Possible qui nous venait jadis de notre sens de l'inconnu, de notre désir de terrae incognitae dans le blanc des mappemondes, décroît inexorablement. Il nous faudra réouvrir le Possible, par delà la globalisation, pour retrouver la marche avant de la civilisation.

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 19:06

P1030090.JPG 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Où l'on reparle de Jerry Lee Norton. Premier papier paru dans le N°30 des Carnets d'Eucharis, la revue numérique de l'impeccable Nathalie Riera (http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com) daté Septembre-Octobre 2011.

 

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Ce mois-ci, c'est au tour de la revue underground Quetton de saluer, dans son numéro double 21-22, l'oeuvre de Jerry Lee Norton en publiant un inédit (Sobrement intitulé "Un gode comme un autre") et une note de présentation du phénomène, sous le titre : "Jerry Lee Norton : écrivain éthylique et sacré fils de pute".

 

Rappelons que Quetton, revue de "poésie hérétique pour les scélérats, les esthètes et les lecteurs paranormaux", est l'une des rares expression de la free-press à avoir traversé les époques. Fondée en 1967 par l'indispensable Rockin Yaset, Pape des publications anar tendance foutraque, elle a été saluée en son temps par Jean-François Bizot dans Actuel et Guy Darol dans Libé époque libre.

 

A retrouver sur  http://quetton.over-blog.com/

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 10:31

 

 

 

La néantisation économique constitue la forme invisible de l'oppression anti-démocratique généralisée, en même temps qu'un parfait déni existentiel. Un véritable processus d'éradication du sujet qui ne trouve plus assez de matière vive pour s'auto-constituer, à travers le discours apocalyptique du toujours moins : dette, crise, pénurie, non emploi, etc.

 

C'est sur ces deux fronts, oppression anti-démocratique et déni existentiel, que nous sommes appelés à lutter.

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 13:15

 

 

 

A présent chacun rentre chez soi pour regarder les émissions de la télé réalité, comme si ces deux mots-là possédaient quoi que ce soit en commun, qui sait le nom de Tomas Tranströmer, le nouveau prix Nobel de Littérature...

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 22:41

 

 

Nos marges de manoeuvres sont vastes : elles naissent de l'imprévisible.

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 00:11

 

 

L'oeuvre d'art est une machine à désordre.

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 09:43

Ce que les gens font sans le dire. Le "care" : le soin d'autrui. L'attention. L'attachement. Il faudrait approfondir cette dimension cachée lorsque l'on parle de quelqu'un, qu'on le juge de loin, de trop loin pour savoir.

 

La dimension infinie de l'être est le soin. Cette attention bienveillante portée à autre que soi. C'est une dimension silencieuse. Elle ne se montre pas. Ne s'exhibe pas. Elle s'exprime dans le secret des gestes et des pensées secrètes dont elle constitue le socle véritable, la véritable raison d'être. 

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 12:26

Parfois il convient d’être parfaitement clair. Avec soi. Avec les autres. Où en est donc l’écriture, dans son rapport à l’insuccès ou au succès, au dithyrambe ou à l’indifférence ? Oui, en cette période de « prix littéraires », je voudrais regarder en moi-même et interroger cette drôle de chose : cinq essais (dont deux de commande), un roman chez un bon éditeur (mais en faillite puis racheté durant la courte vie du livre), soit un parcours pour le moins erratique qui ne m’a jamais permis ni ventes bien remarquables ni papiers laudateurs. « Rappelons le contexte », comme écrivait ici même un commentateur du blog : « vous êtes un écrivain raté ».  Je ne remercierai jamais assez tous ceux qui me permettent ainsi de rompre mon attachement toujours possible à mes pauvres activités scribouillardines. Il y faut ce tranchant, ce net de jugement dernier. Allons, tout ça est très bien. Cela me rappelle mon admiration sans borne pour ces pilotes de Formule 1 abandonnant leur bolide arrêté au bord du circuit et regagnant leur stand après une panne, une sortie de route : casque à la main où ils ont jeté gans et cagoule, une étrange expression sur le visage, faite de hauteur, d’éloignement, mais jamais de tristesse ni de résignation. Ils ne finiraient pas la course en tête : du moins y avaient-ils pris leur part, fait de leur mieux. Ils n’avaient rien à regretter. Adolescent j’adorais leurs pas lents le long des asphaltes brûlants, tandis que les autres monoplaces poursuivaient en hurlant leur ronde insensée. Qu’avaient-ils donc conquis en plus, que les autres n’auraient pas ? Il y avait dans leur abandon quelque chose qui dépassait la notion de victoire ou d’échec. Les plaçaient dans un dehors dont eux seuls pouvaient connaître la sensation. Ce sont de tels dehors qui appellent mon écriture et la rendent, ratage après ratage, à une vie plus haute.         

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