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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 19:46

 

 

 

"Un artiste doit tenir debout tout seul, en marge des modes de son temps".

 

Jim Harrison, Une Odyssée américaine.

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 17:46

 

 

Rien de tel que la lecture d'un bon livre pour vous reposer de la vanité d'être soi.

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 23:16

 

"La beauté était trop difficile et la vérité, à l'Ouest, était morte avec le chef Crazy Horse ; une vie entière de petites défaites nous attendait. Nous le savions, et nous savions que le sommeil était l'unique activité de la vie qui ne diminuât point les possibilité de l'être. Mais le sommeil parfait ne venait jamais".

 

Don DeLillo, Americana, 1971.

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 16:25

 

 

 

L'indignation est une vertu nécessaire qui a souvent charge d'avenir.

 

 

(Copyright Gérard Larnac - 2010)

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 12:35

 

En art comme en amour, rester cet apprenti aux yeux grands ouverts - fervent, désemparé, au delà de toute mesure

 

 

(Copyright Gérard Larnac - 2010)

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 17:37

L'Etat contraint les libertés et canalise les aspirations des citoyens pour offrir au Marché des sujets dociles et coopératifs sous le nom de consommateurs.

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 16:38

Deux scènes fondamentales me paraissent actuellement structurer les séries américaines qu’il m’arrive de regarder – et dont on dit qu’elles sont aujourd’hui l’une des sources d’inspiration majeure du roman contemporain. La première, c’est la « scène de crime » : bien délimitée par le bandeau jaune « Do not cross », elle est le lieu du drame, balisé, pacifié,  qui se trouve souvent être un lieu public. Seule la présence incongrue de quelques cadavres soustrait la rue à sa propre banalité. Une pure représentation, avec son estrade, ses acteurs et ses spectateurs. Les flics y plastronnent du haut de leur compétence blasée. Pour un peu on leur jetterait des pièces de monnaie.

La seconde, c’est la salle d’autopsie. Là encore le temps comme l’action sont arrêtés. On commente d’un air badin, comme si tout ça n’était pas très sérieux, seulement une histoire de barbaque dont il s’agit de comprendre le décès. A la première le bain de foule, à la seconde la solitude.

De l’une à l’autre de ces scènes, qu’est-ce qui a été perdu ? Le poids de l’humain, à la fois le poids de l’action et le poids de la chair. Il s’agit de faire parler des situations éminemment muettes, à partir de ces deux « topos » : la scène de crime, la salle d’autopsie. L’action est déplacée, hors champ, presque superflue. Entre les deux scènes structurantes, des ordinateurs, une intelligence en réseau, une pensée artificielle. Des données en pagayes, qui se croisent toutes seules. De la déduction automatisée. De l’esprit sans homme.

Qu'est-ce qui nous fascine vraiment dans ces séries, sinon cette fantastique absence à nous-mêmes à laquelle, regardant, nous collaborons ?

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 15:45

Ce que la pensée du renoncement éclipse (voir article précédent), c'est notamment l'écologie culturelle. Venu des Etats-Unis via le scandinave Arne Naess, ce courant s'inscrit naturellement autour des figures d'Emerson, Thoreau ou John Muir - figures réactivées par l'oeuvre de Jack Kerouac et de Gary Snyder.

 

En France, si Edgar Morin et Michel Serres (notamment dans Le Contrat Naturel) ont tenté de secouer l'apathie anthropocentrique, la percée de la deep ecology n'a pas eu lieu. Les chiens de garde de l'ultra-humanisme néo-libéral ont magistralement bien rempli leur rôle. Ainsi le bon Luc Ferry, avec son calamiteux essai intitulé "Le Nouvel ordre écologique" - certainement l'un des livres les plus bêtes et les plus stérilisant de son époque.

 

C'est ici l'embranchement raté. Le vieil humanisme, hanté par la peur chrétienne du paganisme, a bâti son développement sur le duel nature-culture, et prétendait étendre son contrôle sur la nature à seule fin de justifier son délire d'exploitation du monde et des altérités. Or au XXe siècle la promesse de contrôle s'est transformée en vertige devant le désastre Shoah-Hiroshima.

 

Au lieu d'apprendre de la catastrophe, l'humanisme fit comme si de rien n'était et reprit sa marche là où il l'avait laissée. Abandonnant à l'impensé les leçons de l'Histoire. L'homme put ainsi reprendre sa place, bien au centre ; et poursuivre ses forfaits.

 

Nous sommes quand même quelques uns, de ce côté-ci de l'Atlantique, à penser que l'Homme n'est pas la fin dernière de la nature ; qu'il n'est tout au plus qu'un bénéficiaire chanceux d'une situation momentanément favorable. Qu'il est temps, grand temps, de sortir de l'autisme pour se remettre à philosopher autrement que comme des porcs. 

 

 

 

Un lien :

 

http://www.wildproject.fr/index.html

 

 

 

 

 

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 09:41

"Mallarmé m'a appris que la puissance de l'art est suspendue à la notion d'événement : penser et formaliser ce qui arrive en tant qu'il arrive et pas en tant qu'il est. " (Alain Badiou).

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 09:33

Trois ans de blog. A tracer le sillon sous les embruns comme sous le soleil. Inviter les lecteurs à entrer voir dans l'atelier, à passer derrière la page blanche, à voir comment ça écrit, comment ça vit, une écriture qui vient. Avec joies, coups de gueule, galère de l'édition, difficulté à demeurer à la tâche - l'air de rien. Près de 500 textes inédits ou articles dans ce journal de création. Rien à vendre ou à prouver. Avec vous, avancer. De dix à cinquante personnes se rendent chaque jour sur ce blog pour y passer un moment. Parfois plus. Partager. La parole, lorsqu'elle est juste, n'est qu'une invitation à la parole de l'autre. De ce dia-logos, ce logos d'entre deux, naît le voyage. Levons le camp. Allons goûter le plein vent. L'aventure continue.   

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