31 octobre 2007
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Au milieu de toute cette incessante dispersion de la pensée, tenir le cap. Malgré la violence des raisonneurs sans fin et des discours sagement appris. En dépit de cette
incompréhension de principe derrière laquelle se retranchent les immobiles. Contre ce silence auquel on voudrait réduire celui qui n'appartient ni au village ni à la paroisse.
Tenir le cap, nom de dieu ! Ferme dans les brisants. Que ta main ne tremble pas. Que ta voix se fasse blanche. Que la tempête passe sur tes lèvres. Et que dans les mots nouveaux qu'elle
imprègne gronde l'orage qui vient, souffle la première brise de l'aurore.
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28 octobre 2007
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Le XXe siècle présente ceci de singulier dans l'histoire des hommes qu'il a transféré le mal à une instance non humaine : la technique (en
tant que processus et logique). Du coup la notion de bien s'est effondrée dans sa propre insignifiance. Le mal automatisé éloigne l'homme de sa propre capacité à aspirer au
bien.
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16 septembre 2007
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Une vérité n'existe que si elle est ouverte à cette vérité plus vaste qui la contient.
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31 août 2007
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L'échec n'est rien tant que lui succède l'envie farouche de recommencer.
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28 août 2007
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Tenir la vague au lieu de se noyer : cela ne dépend pas de la vague mais de l'attitude que l'on adopte à son égard.
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27 août 2007
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D'une porte close savoir faire un radeau.
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1 juillet 2007
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Ne dîtes pas qui
vous êtes. Montrez-le.
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28 juin 2007
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Je crois que la démocratie, comme la philosophie, comme la poésie, commence avec l'incertitude. L'intime conviction, la croyance, sont la bêtise de
l'homme intelligent, sa défaite. Toute pensée qui ne débute pas par "Je ne sais pas, voyons voir ça" m'est infiniment suspecte. Et réduit à mes yeux le plus illustre au simple rang de marchand
d'eau bénite. L'incertitude, c'est ce vide dans la parole qui fait accueil à la parole nouvelle. Celle qu'on n'attendait pas. Celle, souvent, que l'on n'entendait pas.
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27 juin 2007
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Un marché, c'est l'organisation de la pénurie.
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26 juin 2007
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Penser
entre les mondes. Je voudrais parler de l'étrangeté du réel comme à l'émigrant on raconte sa terre natale, le soir, autour de la table commune.
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