31 octobre 2007
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Au milieu de toute cette incessante dispersion de la pensée, tenir le cap. Malgré la violence des raisonneurs sans fin et des discours sagement appris. En dépit de cette incompréhension de principe derrière laquelle se retranchent les immobiles. Contre ce silence auquel on voudrait réduire celui qui n'appartient ni au village ni à la paroisse. Tenir le cap, nom de dieu ! Ferme dans les brisants. Que ta main ne tremble pas. Que ta voix se fasse blanche. Que la tempête passe sur tes lèvres. Et que dans les mots nouveaux qu'elle imprègne gronde l'orage qui vient, souffle la première brise de l'aurore.