7 décembre 2011
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Je ne dirai jamais que la littérature est en pleine déliquescence ou régression. Le point exact me semble le suivant (et j'emprunte là quelques mots à Edouard Glissant) : par son inclusion à marche forcée dans l'industrie du divertissement, la littérature connaît une défonctionnalisation. Elle ne correspond plus à des moments collectifs. Elle accapare l'entier d'un dispositif dont elle n'était autrefois qu'un élément, à la manière des peintures pariétales. Un instrument désormais hors contexte. Danger majeur : la folklorisation.