"La rage de la tempête n'est pas contenue dans le bulletin météo. Mes livres ne sont pas des bulletins météo. C'est ce qui les rend illisibles à vos yeux", dit-il.
Pour fêter ces 3 ans de web-présence, je crée ce jour http://lecture-nomade.over-blog.com Mes lieux et détours d'écriture. Avec photos.
La société nourrit l'excès à seule fin de mieux exercer son droit de contrainte.
Mieux vaut pourrir avec nos utopies que renaître sans elles.
Ils en étaient tellement tombés cons, de toute leur prétendue "modernité", qu'ils enterraient la "rébellion" sous le vocable de "régression"
L'Etat contraint les libertés et canalise les aspirations des citoyens pour offrir au Marché des sujets dociles et coopératifs sous le nom de consommateurs.
Un livre, pas de l'écriture, demande l'éditeur. Une écriture, pas un livre, clame l'auteur. Pas une gloriole. Une tâche à accomplir. Pas de l'industrie. Une vie
Comme tous les ans, le Goncourt sentira les fuites urinaires et la somnolence postprandiale. (Copyright Gérard Larnac - 2010)
En art comme en amour, rester cet apprenti aux yeux grands ouverts - fervent, désemparé, au delà de toute mesure (Copyright Gérard Larnac - 2010)
Fin de la "zone euro" ? J'aime assez que la survie se joue entièrement sur la question des solidarités.
Il faut au roman, à la "littérature de voyage" comme à toutes les autres, un Cervantes pour dire ce monde clos, pour marquer cette fin, pour mimer encore ce territoire perdu, avec ses gloires et ses moulins. (Copyright Gérard Larnac - 2010)
En art ce qui importe n'est pas de réussir, c'est d'accomplir. (Copyright Gérard Larnac - 2010)
Ecrire, c'est se tenir infiniment dans la bienveillance des commencements. (Copyright Gérard Larnac - 2010)
Comment pourrions-nous habiter le monde si nous ne laissions d'abord le monde nous habiter ?
Rien de tel que la lecture d'un bon livre pour vous reposer de la vanité d'être soi.
"Un artiste doit tenir debout tout seul, en marge des modes de son temps". Jim Harrison, Une Odyssée américaine.
L'oeuvre d'art est une machine à désordre.
"Dégage" : la nouvelle fortune d'un beau mot de langue française.
L’unique question, au fond, que pose la publication d’un livre, un vrai, c’est « dans quel état va-t-il laisser la littérature ? Et que va-t-il se passer, maintenant, pour elle ? »
Non pas définir, bien sûr ; indiquer une direction possible. Un cap. Et ne pas le tenir, cela va sans dire.
Inventer une langue, c'est échapper au cirque. Sortir du rang. Désappartenir à la clique.
Ah les petites phrases décoratives qui s'agitent, qui prennent des poses, qui font comme si... Si la phrase n'ouvre pas un champ à la conscience, et de là un nouveau champ d'expérience, franchement, à quoi bon écrire ? On est con, mais pas à ce point...
Avoir faim, mais vraiment, de littérature, c'est comme une envie de sexe dans une foule en prière.
"Ne rien écrire avant que ton écriture, ta pensée et ta vie, ne soient sur le même axe", dit-il.
"Où va-t-on quand on ne va nulle part ?" - Yannick Haenel - (Cercle, Gallimard)